EXPERTISE MÉDICALE SUISSE: ZURICH, MAJORQUE, LONDRES, NEW YORK

7 Minutes

Édité et examiné cliniquement par THE BALANCE Équipe
Fait vérifié

Aviez-vous que la consommation répété d’un produit peut conduire à une addiction ou une dépendance? C’est d’ailleurs le cas de la dépendance aux boissons alcoolisées. La consommation abusive et fréquente d’alcool mène à une addiction malsaine qui peut se définir comme alcoolisme. Toute personne souffrant d’alcoolisme peut être considérée comme alcoolique, donc souffrant de maladie liée à une dépendance.

« L’alcoolo-dépendance » est définie par l’Organisation Mondiale de la Santé depuis 1978 comme maladie conduisant à des troubles mentaux et troubles du comportement. On distingue deux formes d’alcoolisme – l’alcoolisme aiguë et l’alcoolisme chronique. La forme chronique se caractérise par une consommation excessive, voire abusive et régulière. C’est cette dernière qui finit par devenir une addiction avec le temps et cause cette « maladie ». Cette dépendance est souvent accompagnée par une dépendance physique qui est elle-même caractérisée par un syndrome de sevrage qui apparaît lors de l’arrêt complet de la consommation, une dépendance psychique et une tolérance à l’alcool. D’un point de vue purement médical l’alcool constitue une substance psychoactive et toxiques ayant bon nombre d’effets néfastes sur la plupart des organes dans le corps humain et notamment le foie.

Quand on parle d’alcool on pense souvent à l’éthanol mais ce dernier n’est qu’un type d’alcool chimiques parmi tous les autres qui existent. La plupart du temps la dépendance à l’alcool constitue une dépendance à une boisson alcoolisée. Chaque boisson alcoolisée a un pourcentage d’alcool qui varie. On distingue notamment sur les emballages des boissons alcoolisées un degré d’alcool. Ce degré correspond au nombre de centilitres d’éthanol par litre de boisson. Les boissons alcoolisées contiennent généralement entre 1° et 72° d’alcool en elle. Parmi les boissons alcoolisées les plus consommées au monde on retrouve la bière, le vin, le bourbon, le whisky, la vodka, le rhum et d’autres. Le degré d’alcool de ces boissons varie normalement de 4,5° jusqu’à 30°.

L’alcool est après le tabac la substance causant le niveau de mortalité le plus élevé dans le monde entier. Il est la cause de plusieurs millions de morts par année ainsi que de nombreuses maladies chroniques et d’handicaps. En plus de son effet psychotrope aussi appelé ivresse, la consommation d’alcool peut induire un individu à la violence sociale (physique ou verbale), à des accidents de la route et à la violence conjugale. Ces risques sociaux sont la cause principale pour laquelle certains pays ont une législation stricte réglementant la production, la vente ou encore la consommation des boissons alcoolisées. Certains pays vont même jusqu’à une interdiction totale de ces boissons dites dangereuses pour les individus ou leur entourage. En étant la troisième cause de mobilité dans le monde après l’hypertension artérielle et le tabac, l’alcool contribue directement à 2,8 millions de morts chaque année.

Il est important de souligner que les hommes sont presque trois fois plus touchés par l’alcoolisme que les femmes. Il existe des gens ayant des problèmes à métaboliser l’alcool dans leur organisme. Ces gens souffrent de l’absence d’enzyme nécessaire pour la métabolisation de l’alcool par le foie. Ces enzymes sont les alcool-déshydrogénases et les aldéhyde-déshydrogénases. On retrouve chez près de 50% de la population Asiatique une aldéhyde-déshydrogénase inactive, ce qui la rend incapable de métaboliser l’acétaldhédyde en acétate. Quand les individus ayant cette enzyme inactive boivent de l’alcool, ils présentent une intolérance.

L’acheminement de l’alcool dans l’organisme humain est plutôt complexe. Il commence par l’estomac, continue ensuite par le petit intestin et finit directement dans le sang. À partir de là, il va passer par chaque organe dans le corps humain mais plus précisément il va se faire métaboliser par le foie et atteindre le cerveau. L’alcool qui n’aurait pas été métabolisé par le foie peut également toucher le cœur. L’alcool a un effet de dépresseur sur le système nerveux central ce qui veut dire qu’il agit sur la fonction motrice du corps humain et sur le jugement de l’individu. Les effets à court terme d’une consommation d’alcool peuvent inclure:

  • des vomissements
  • des pertes d’équilibre
  • de mauvais jugements
  • des changements d’humeur
  • une insensibilité à la douleur
  • un délire
  • des pertes de connaissance
  • le coma

La consommation répété d’alcool mène généralement à des troubles émotionnels et à la dépression. Tôt ou tard, la consommation fréquente d’alcool prend le dessus sur les gens et ils deviennent dépendant. Cette addiction se caractérise d’abord par une tolérance, ce qui mène les gens à boire des quantités de plus en plus importantes pour ressentir les effets qu’ils recherchent. Ensuite vient le moment où ils ne boivent plus pour les effets que l’alcool leur procure mais puisqu’il est devenu une nécessité. Une consommation excessive d’alcool pendant plusieurs années peut entraîner beaucoup de problèmes de santé chronique. Les arythmies, les lésions cérébrales, l’hypertension artérielle, la cirrhose du foie et beaucoup d’autres sont le résultat d’alcoolisme chronique. Il faut aussi souligner que la consommation de boissons alcoolisées au cours de la grossesse a des effets néfastes sur l’enfant à naître. Ces effets sont généralement des changements neurologiques pour le fœtus en développement ou encore le syndrome d’alcoolisme foetal.

Selon des études mondiales, la consommation d’alcool au sein de la population de tous les âges a radicalement augmenté ces dernières années. Selon les spécialistes, ceci est dû à la disponibilité de l’alcool au grand public et aux prix dérisoires. Comparé à des boissons bonnes pour la santé, les boissons alcoolisées sont beaucoup moins chères et offrent un large choix pour les consommateurs. On remarque aussi ces dernières années que la jeune population commence à boire plus tôt, ce qui a tendance à créer de mauvaises habitudes au sein de la jeune société. Cet effet néfaste dans la société se propage et les conséquences sur la santé verront le jour tôt ou tard.

Le diagnostic d’une personne alcoolique peut facilement être fait. Lors d’un simple interrogatoire au cours duquel la personne décrit sa consommation de boissons alcoolisées durant les douze derniers mois, il est facile de déterminer si une personne souffre d’addiction ou pas. Si toutefois le doute est présent, des examens biologiques peuvent être fait pour déterminer les conséquences sur la santé liés au niveau de consommation de la personne. La présence d’alcool dans le sang reflète une prise d’alcool récente, tandis que l’augmentation de la CDT (carbohydrate déficient transferin) nous donne une idée de la consommation au cours des trois derniers mois.

Le déficit en vitamine B1 est aussi un signe important lorsqu’on veut déterminer l’impact de la consommation d’alcool sur l’organisme. Les signes comportementaux les plus fréquents que l’on puisse rencontrer chez une personne souffrant d’alcoolisme sont notamment une consommation d’alcool a des lieux inappropriés comme au travail ou encore pendant des périodes de la journée qui ne sont pas normales comme tôt le matin pour faire face à la journée. Il arrive aussi de voir les personnes touché par l’alcoolisme de cacher des bouteilles d’alcool à la maison ou au travail, de boire seul ou en cachette et de voir un désintérêt total à l’encontre des plaisirs journaliers. Tous ces signes sont révélateurs et ne sont pas à négliger puisque la personne souffrant de dépendance alcoolique a besoin d’aide et de soutien autant sur le plan émotionnel que sur le plan sanitaire.

Il est toutefois possible de soigner son alcoolisme et le problème lié à sa dépendance. Il faut tout d’abord débuter par une prise de conscience du problème de la part de la personne concernée et ensuite cela nécessitera une volonté inébranlable de lutter contre le problème. Un suivi régulier et une baisse progressive de la consommation journalière d’alcool est le pas suivant. Cette baisse progressive doit aboutir à un sevrage et une sobriété complète au bout d’un certain temps. Pour arriver à le faire, le patient peut aussi demander de l’aide de psychologue, de médecin traitant, de psychiatre, d’amis proches ou de sa famille.

Dans certains cas sévères de dépendance à l’alcool il peut être nécessaire de recourir à une prise en charge dans un centre de cure ou même à une hospitalisation. Ceci a pour seul but d’éviter de potentielles rechutes à long terme pour le patient. Il existe des médicaments qui améliorent la fonction du foie et aident à sa régénération. Pour aider à combattre l’anxiété, il existe des plantes qui sont connues pour leur propriétés relaxantes comme la Valériane. La difficulté que représente la bataille contre « l’alcoolo-dépendance » est souvent sous-estimée. Les risques de complications du traitement sont très graves s’il n’est pas bien établi.

Sans encadrement médical, le patient risque de développer des crises d’épilepsie ou même un delirium tremens. L’accompagnement au cours de la période de baisse progressive de la consommation d’alcool est la clef pour pouvoir espérer un rétablissement et un train de vie normal après la cure de désintoxication. L’adaptation du patient à la vie de tous les jours sans alcool et sa réintégration dans la vie sociale peut être difficile au début, mais la volonté de rester sobre est importante. Un résultat positif après une thérapie d’alcoolisme est une sobriété complète et durable.

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