EXPERTISE MÉDICALE SUISSE: ZURICH, MAJORQUE, LONDRES, NEW YORK

9 Minutes

Édité et examiné cliniquement par THE BALANCE Équipe
Fait vérifié

Beaucoup de personnes perçoivent la phobie sociale comme un trait de caractère et non comme une maladie. Cependant, cette affection est très fréquente, car elle représente le troisième trouble mental le plus répandu après le trouble dépressif majeur et l’alcoolisme.

De plus, la phobie sociale est chronique et peut provoquer d’autres maladies graves telles que la dépression. En absence de traitement efficace, ce trouble affecte énormément la qualité de vie d’une personne, limite son développement intellectuel et professionnel, irrite sa vie personnelle et peut conduire à des addictions et même au suicide.

La phobie sociale est une peur et une anxiété obsédantes et irrationnelles à l’idée d’accomplir des actions devant d’autres personnes. Les phobiques sociaux craignent un certain nombre d’activités sociales, par exemple les apparitions publiques, les appels téléphoniques et le fait d’être au centre de l’attention.

Parfois, même les visites aux toilettes publiques et les déjeuners dans les cafés suscitent des inquiétudes. Il est difficile pour ces personnes de s’ouvrir aux autres, de sorte qu’elles ne peuvent souvent pas établir de relations étroites.

D’une manière générale, la décision de traiter la phobie sociale, chez un patient, devrait être prise dans le cas où les symptômes de la phobie sont associés à une altération psychosociale importante.

Ainsi, un traitement doit être proposé à tout patient dont la conduite d’évitement interfère avec le travail ou la vie sociale, et dont la capacité à nouer des liens sociaux est gravement altérée par des peurs, des crises de panique ou des sentiments de frayeur.

Le degré de la phobie sociale, chez un patient, peut être évalué par l’intermédiaire d’une échelle spécifique appelée « Échelle d’anxiété sociale de Liebowitz ». Celle-ci est développée afin de décider de la sévérité des symptômes, chez un patient, par la mesure de l’intensité de la peur et de l’évitement relatifs à la confrontation avec des situations sociales.

Selon une étude scientifique publiée en 2005 dans « The American Journal Of Psychiatry », la phobie sociale est une maladie chronique à haut risque de récidive, il s’agit également de l’un des troubles mentaux les plus persistants.

Cependant, avec des soins réguliers et à long terme, la phobie sociale répond bien au traitement.

Traitement psychothérapeutique

L’approche psychothérapeutique est très efficace, notamment lorsque le patient discute soigneusement avec un psychothérapeute de ce qui l’inquiète, cela lui devient plus facile.

L’objectif de l’aide psychologique est de soutenir le patient à corriger ses styles de pensée dysfonctionnels, à apprendre à faire face aux situations traumatisantes et à faire face aux attitudes négatives qui seraient à la base de la phobie sociale, telles que la peur, la tristesse, l’angoisse, l’insécurité, le manque de confiance en soi, la déception,  le sentiment de culpabilité. Etc.

Pour cette raison, le patient doit restaurer l’estime de soi et avoir la bonne attitude face aux réactions des autres. En conséquence, il se débarrassera également des manifestations physiologiques de la phobie sociale.

Il existe plusieurs approches psychothérapeutiques, le plus efficace est :

 L’approche cognitivo-comportementale :

C’est l’une des méthodes les plus efficaces pour traiter la phobie sociale. Divers études ont montré le pouvoir de la thérapie cognitivo-comportementale comme une solution permettant au patient de se débarrasser de la phobie sociale dans une période qui prend de trois mois à un an.

Le traitement implique une approche intégrée, basée sur la thérapie cognitivo-comportementale, constituée par des séances individuelles et des séances de groupe :

  • Des séances individuelles

Au cours desquelles le psychothérapeute étudie les peurs, les préjugés, les pensées ou les réactions de panique avec la révélation de la situation qui a provoqué l’apparition d’une phobie sociale.

Cette approche psychothérapeutique est conçue pour modifier les pensées et/ou le comportement d’une personne. On pense qu’un comportement inadapté est souvent associé à une façon de penser, et si vous changez votre façon de penser, vous pourrez influencer les réactions aux problèmes.

  • Des séances en groupe

Offre généralement le cadre idéal pour la formation aux compétences sociales telles que la formation assertive, la formation à la confiance en soi, la formation à l’affirmation de soi et permettent au patient de se débarrasser de la peur, de comprendre que son problème n’est pas unique, car d’autres personnes souffrent également de peurs irrationnelles, etc.

Par exemple, dans un groupe, on demande au sociophobe, aux mains tremblantes en présence d’autres personnes, d’écrire au tableau devant le groupe et de verser du thé aux autres participants.

Une composante importante de l’approche psychothérapeutique est :

La thérapie par exposition :

Consiste à assurer une rencontre (ou exposition) du patient avec les peurs qui provoquent des crises d’angoisse.

La démarche du traitement par la thérapie d’exposition admet une longue préparation thérapeutique. D’abord, la création d’une liste des situations sociales les plus effrayantes pour le patient est réalisée par l’intermédiaire d’une discussion détaillée de ses attitudes négatives et de ses expériences sociales et personnelles avec le psychothérapeute.

Ensuite, le spécialiste assure que le patient se retrouve intentionnellement dans des situations problématiques, similaires dans la réalité, pour en obtenir une habituation.

Par conséquent, Il est important que le patient décide de faire face à des situations effrayantes et d’y survivre à l’aide de nouveaux modèles de comportement et d’attitudes mentales, dans ce cas il comprend clairement quelles pensées et impulsions surgissent en lui dans des circonstances troublantes.

Pour une meilleure efficacité, l’exposition doit être :

  • Prolongée, pour que l’anxiété retombe.
  • Progressive, du stimulus le moins effrayant au plus terrible de la liste.
  • Complète, car le patient doit être concentré sur ce qu’il fait et ne pas penser à autre chose.
  • Répétée, afin d’éviter la récidive.

Traitement par une approche médicamenteuse

La phobie sociale, dont le traitement par des méthodes purement psychothérapeutiques n’a pas été suffisamment efficace, peut être  atténuée ou éliminée par l’utilisation supplémentaire de médicaments visant à éliminer les symptômes d’anxiété, de peur et de dépression. Ceux-ci comprennent :

Les antidépresseurs :

Dont les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), la norépinephrine et un inhibiteur de la monoamine oxydase (MAO) appelé moclobémide.

Les benzodiazépines :

Le clonazépam qui, bien qu’efficace, ne peut être utilisé que comme option de traitement à court terme en raison du risque de dépendance et de sevrage.

Voici une liste de conseils pratiques qui permettent au sociophobe de travailler sur soi-même, afin de se débarrasser la phobie sociale, bien sûr en parallèle ou après un traitement :

  • Essayez de réduire votre niveau de stress général :

Assurez-vous un sommeil complet de huit heures, établissez un régime pour vous lever et vous coucher. La même chose devrait être faite avec la nutrition, choisissez une heure précise pour le petit-déjeuner, le déjeuner et le dîner et respectez-la. Marchez quotidiennement à raison d’une heure pour permettre au corps de redémarrer.

  • Essayez d’appartenir à un groupe :

Il peut s’agir d’un cours de yoga ou d’un cours de sculpture sur argile, tout ce qui implique la collectivité, rencontrer les mêmes personnes en même temps et échanger certains contacts. Il est important que vous sentiez que vous faites partie d’un groupe.

  • Trouvez une activité qui vous fait vous sentir important :

Considérez-le en termes de ce que vous pouvez ressentir pour les autres. Ils peuvent être inspirés, motivés, ravis par leurs actions. Vous serez important pour eux et vous perdrez le besoin de satisfaction névrotique d’un sentiment d’estime de soi par l’agression, l’ignorance, l’isolement des gens. Vous pourrez influencer vos proches et obtenir d’eux la confiance, la proximité et le soutien qui vous manquent parfois.

  • Renouez le contact avec vos proches et vos amis :

Vous n’avez pas besoin d’amener de nouvelles personnes dans votre vie, vous pouvez commencer à établir des relations plus profondes et meilleures avec vos proches. Votre tâche est d’essayer de vous ouvrir à eux. Si la relation est actuellement construite sur l’agressivité passive, essayez de faire un effort pour parler de ce qui vous tourmente, posez des questions plus profondes, montrez votre intérêt.

  • Notez vos réalisations :

Après avoir remarqué des résultats positifs, montrez vos réalisations. Si le partage est difficile, commencez à écrire votre histoire, vos émotions et vos expériences sur un blog ou un forum. Passez ensuite au niveau suivant, les rencontres en ligne vous aideront à vous ouvrir. Aussi, si possible, essayez de parler de vos réussites et réalisations à vos proches.

Les sociophobes sont des personnes qui ressentent de l’inconfort, de la peur et de l’anxiété en présence d’un grand nombre de personnes. Ces patients souffrant d’un tel trouble ne comprennent pas la nécessité de résoudre le problème, en attribuant tout à des traits de caractère.

Plus tôt une personne reconnaît la présence d’une phobie sociale et se tourne vers des spécialistes, plus le traitement sera efficace et moins radical, plus les conséquences seront sûres et moins la qualité de vie sera perturbée.

Les FAQs

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