EXPERTISE MÉDICALE SUISSE: ZURICH, MAJORQUE, LONDRES, NEW YORK

7 Minutes

Édité et examiné cliniquement par THE BALANCE Équipe
Fait vérifié

Durant la dernière décennie, les taux de mortalités dus aux overdoses par médicaments dont l’usage a été détourné ont significativement augmenté. Et ce dû en partie par la disponibilité de certains médicaments mais aussi à cause des cocktails improvisés que ce soit entre médicaments et autres drogues ou de médicaments avec l’alcool.

 Il y a deux raisons principales pour lesquelles les médecins conseillent aux patients de ne pas boire avec certains médicaments. L’alcool peut avoir un effet sédatif et lorsqu’il est associé à un médicament qui a également le même effet (certains antidépresseurs, antihistaminiques…), peut entraîner une somnolence qui altérerait la capacité d’une personne à conduire ou à utiliser des machines ou induirait un sommeil très profond avec des difficultés au réveil.

Une forte consommation d’alcool peut entraîner des altérations de la fonction hépatique, ce qui signifie que le médicament peut ne pas être absorbé aussi bien qu’il le devrait et donc que le médicament pourrait ne pas fonctionner correctement ou que des effets secondaires graves sont plus susceptibles d’être ressentis.

Lisez aussi : Symptômes de sevrage de Lyrica

L’alcool et les médicaments peuvent également interagir dans la manière dont ils sont absorbés et métabolisés (décomposés) dans le corps ; ainsi un médicament pourrait qui en principe devrait être éliminé en 6 heures, ne sera éliminé qu’au bout de 9 heures en cas de prise concomitante avec une boisson alcoolisée. Ceci peut être dangereux étant donné le haut risque de surdosage si le patient prend une deuxième prise alors que la première n’a toujours pas été éliminée.

N’oubliez pas que si vous prenez des médicaments, consultez toujours votre médecin ou un professionnel de la santé pour savoir si vous pouvez consommer de l’alcool et surtout à quelle distance de la prise médicamenteuse il est possible de prendre des boissons alcoolisées.

 Lyrica, également connu sous Prégabaline (le principe actif), est un anticonvulsivant utilisé pour traiter les patients épileptiques et soulager les douleurs chroniques des personnes atteintes de fibromyalgie, de neuropathie diabétique, de lésions de la moelle épinière ou encore de zona.

Lyrica existe dans une variété de présentations. Une version à libération prolongée du médicament, appelée Lyrica CR, a été approuvée par la Food and Drug Administration (FDA) en 2017.

Ce médicament agit en se liant de manière présynaptique à la sous-unité alpha2-delta des canaux calciques voltage-dépendants du système nerveux central. La Prégabaline module la libération de plusieurs neurotransmetteurs excitateurs, dont le glutamate, la substance-P, la noradrénaline et le peptide lié au gène de la calcitonine.6 De plus, la Prégabaline prévient la sous-unité alpha2-delta d’être acheminée des ganglions de la racine dorsale vers la corne dorsale de la colonne vertébrale, ce qui peut également contribuer au mécanisme d’action. Ainsi, les décharges électriques des cellules nerveuses sont ralenties et le médicament arrête les crises aussitôt qu’elles commencent.

Selon l’Epilepsy Foundation, Lyrica est un bon complément à d’autres antiépileptiques et ceux qui ont pris Lyrica avec un autre antiépileptique prescrit ont connu une régression significative de la fréquence de leurs crises. Bien que Lyrica puisse être bénéfique pour ceux qui en ont besoin, d’autres risquent de développer une dépendance à Lyrica.

  La Prégabaline a des effets secondaires qui peuvent être aggravés par des pathologies sous-jacentes, tels qu’un trouble de l’humeur, des cardiopathies, une insuffisance rénale, ou un antécédent d’addiction à d’autres substances comme l’alcool ou l’héroïne.

Lyrica peut également provoquer une réaction allergique de gravité variable chez certains individus allant de la simple urticaire à l’œdème de Quincke (gonflement du visage, la gorge les langues pouvant obstruer les voies aériennes et ainsi une asphyxie). D’autres effets secondaires pas des plus anodins ont été notés : Vision floue ; Prise de poids ; Vertiges Somnolence ; troubles de vigilance et de concentration ; Idées suicidaires ; troubles de la coagulation engendrant des saignements et des ecchymoses.

À moins de présenter une réaction allergique menaçant le pronostic vital, le Lyrica ne devrait en aucun cas être arrêté de manière brutale au risque de développer un syndrome de sevrage en particulier en cas d’addiction.

Le sevrage lié au Lyrica est similaire à celui secondaire à toute autre substance addictive. Il comporte des maux de tête, des troubles du sommeil, de la transpiration, de l’anxiété, de la diarrhée et des maux d’estomac ou des nausées.

 Même prendre Lyrica exactement comme indiqué peut entraîner une dépendance. Les symptômes de sevrage de la drogue incitent les utilisateurs à continuer à prendre la drogue. Pour les patients convulsifs, les crises peuvent s’aggraver lorsque le médicament est arrêté brusquement. Des études ont démontré que la prescription de Lyrica à des personnes ayant des antécédents de toxicomanie les expose à un risque considérable de développer une dépendance à Lyrica. Des études ont également montré que le médicament produit des réponses similaires à celles du Valium. Avant de commencer une prescription de Lyrica, il est important d’être conscient des risques de développer une addition de Lyrica.

  La raison principale qui pousse les gens à prendre Lyrica avec de l’alcool est ce désir d’atteindre ce sentiment d’euphorie et de bonheur extrême en particulier lors des stades avancés de dépendance ou la Prégabaline seule ne suffit plus pour atteindre l’effet désiré.

Le risque de dépendance est d’autant plus important que lorsqu’une consommation d’alcool y est associée, même chez un patient qui respecte les posologies prescrites par son médecin à la lettre, ceci est expliqué par les surdosages causés par les hépatiques induites par l’alcool.

Parmi les effets secondaires les plus importants lors de la prise simultanée d’alcool et de Lyrica nous citons :

  • Une défaillance respiratoire, car la prise de pilules Lyrica avec de l’alcool perturbe les centres respiratoires du cerveau qui permettent de contrôler la respiration ; ainsi une paralysie des muscles respiratoires et particulièrement le diaphragme qui entraînera une hypoxie puis les décès.
  • Une baisse de la pression artérielle : La combinaison Lyrica et alcool est mortelle en cas de surdosage. En effet, ce cocktail entraîne une chute brutale de la tension artérielle avec toutes les conséquences néfastes qui en découlent. Tout d’abord une perte de connaissance, puis en cas de tension artérielle basse pendant plusieurs heures nous pouvons assister à une défaillance multiviscérale.
  • Diminution de la fréquence cardiaque, ce qui expose le consommateur à une crise cardiaque, d’où le risque de mort subite.
  • Hallucinations auditives et visuelles
  • Insuffisance hépatique, où l’alcool et les pilules Lyrica provoquent une augmentation de la quantité de toxines dans le corps et l’incapacité du foie à se débarrasser de ces toxines, ce qui entraîne une défaillance des fonctions hépatiques.
  • Crises convulsives
  • Éruptions cutanées généralisées voire urticaire même en l’absence d’une allergie à Lyrica
  • Augmentation du risque d’accidents de la voie publique et lors de la manipulation de machine ou d’objets tranchants à cause de la somnolence et des troubles de la vigilance induits par le mélange.
  • Risque d’œdème de Quincke (expliqué plus haut)
  • Troubles de la mémoire et amnésie

  Ce mélange a des effets néfastes sur la santé, et le sevrage devrait se faire sous surveillance médicale étroite. Un médecin spécialiste devrait être contacté afin d’étayer le diagnostic et entamer une prise en charge adéquate. Idéalement, une hospitalisation en centre spécialisé est préconisée ; il sera plus facile pour le patient de dépasser ce cap en étant accompagné dans toutes les étapes de son sevrage que ce soit sur le plan physique ou psychologique. Car au-delà du sevrage l’objectif serait d’éviter de retomber dans l’addiction une fois de retour dans son environnement.

Les étapes du sevrage consisteront en ce qui suit : un bilan biologique et psychiatrique afin de déterminer le stade de dépendance et les éventuelles perturbations biologiques. Ensuite l’étape du traitement proprement dit ; à savoir la réduction progressive des doses tout en supplémentant le malade par des médicaments qui soulageront les symptômes de sevrage avec bien entendu tout le soutien psychologique dont le patient a besoin.

L’avantage de la prise en charge dans un centre est bien sur la prise en charge multidisciplinaire mais surtout elle permet de contrôler les doses reçues par le patient lors de la régression. Beaucoup retombent dans la dépendance au cours de leur sevrage par frustrations. Certains ont des tendances suicidaires, deviennent agressifs vis-à-vis de leur entourage qui peut-être ne saura pas gérer les crises. Enfin, une fois le stade de dépendance est dépassé un suivi régulier chez un médecin est nécessaire pour la prévention des rechutes.

Lyrica circule dans le sang (plasma) pendant environ 35 heures après la prise, mais son effet clinique peut s’estomper avant ce délai. Des études ont montré que la Prégabaline était détectable dans l’urine jusqu’à 5 à 6 jours.

Techniquement parlant, une consommation de boisson alcoolisée ne devrait se faire qu’après élimination totale de Prégabaline de l’organisme à savoir 5 jours, et bien évidemment ne prendre une dose de Prégabaline qu’après élimination totale de l’alcool s’il est consommé au préalable donc idéalement 24 heures.

Ceci dit, il est fortement déconseillé par les sociétés savantes de consommer de l’alcool durant toute la période de traitement par Lyrica en vue des complications néfastes que cela peut engendrer.

  Pour conclure, Lyrica est un excellent traitement qui a révolutionné la prise en charge des épilepsies et des douleurs neuropathiques, mais qui devrait être utilisé avec précaution et surtout sous surveillance médicale. Ne prenez jamais de Prégabaline sans qu’elle ne vous soit prescrite pas votre médecin traitant, et surtout pas pour des raisons récréatives. Si vous avez un antécédent d’addiction à Lyrica ou une autre substance veuillez en parler à votre médecin avant qu’il ne vous fasse une prescription.

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