EXPERTISE MÉDICALE SUISSE: ZURICH, MAJORQUE, LONDRES, NEW YORK

8 Minutes

Édité et examiné cliniquement par THE BALANCE Équipe
Fait vérifié

La phobie d’impulsion est un trouble anxieux appartenant à la catégorie des TOC (trouble obsessionnel compulsif). Les victimes sont généralement envahies par des pensées négatives et récurrentes. Elles craignent de se faire du mal ou porter atteinte à l’intégrité physique des proches ou des inconnus. Cet état de choses va considérablement influencer leur rapport avec les autres. Découvrez davantage à travers ce billet, ce qu’est la phobie d’impulsion, ses causes, ses symptômes et ses possibilités de traitement. 

La phobie d’impulsion est un trouble obsessionnel compulsif qui induit une peur intense chez les victimes. En effet, ces dernières sont sujettes à des pensées négatives persistantes. Ces pensées obsédantes tournent généralement autour d’actes macabres. Selon la victime, elle est capable de se faire du mal dans un premier temps ou à ses proches. 

Dès lors, elle est incapable de tenir un couteau, tant sa sécurité est menacée ainsi que celle des autres. Si les obsessions sont constantes, on note également des compulsions qui sont en réalité des réponses à ces idées envahissantes. En effet, les compulsions sont des moyens pour le patient de s’échapper du cercle vicieux que créent ses pensées parasites. Il peut donc répéter des gestes un nombre inimaginable de fois. Ils peuvent ne pas être cohérents, mais permettent aux victimes d’occuper leur esprit. 

La phobie d’impulsion affecte une personne sur 500 dans le monde, un pourcentage qui montre qu’il ne s’agit pas forcément d’une pathologie rare. Toutefois, les victimes en parlent très peu de peur d’être jugées ou d’être stigmatisées.

La phobie d’impulsion est un trouble qui soumet la victime à une peur permanente. Le patient peut avoir peur de causer un accident, un assassinat, une agression verbale, un blasphème, etc. Rien qu’en y pensant, elle est gagnée par une peur irrationnelle. En effet, elle se considère comme une menace aussi bien que pour lui que pour les autres. 

Ce trouble peut se traduire par de nombreux symptômes. Elle implique des tremblements, des sueurs froides, des nausées et des crises d’angoisse. Les victimes peuvent s’imaginer dans l’action, une modalité contre laquelle elles doivent lutter constamment. Cela va également induire une élévation du rythme cardiaque qui se traduira par des palpitations. 

Comme autres symptômes, le patient qui souffre de phobie d’impulsion va non seulement souffrir de stress et d’anxiété, mais finira aussi par se replier sur lui-même. Il développe des stratégies d’évitement en croyant fermement qu’il est une menace. Pour lui, c’est le seul moyen de ne pas donner vie aux pensées qui l’envahissent. 

C’est donc un trouble qui dégrade la qualité de vie de ceux qui en souffrent. Le patient souffrant de cette phobie aura du mal à assurer une fonction dans un service public par exemple. En effet, son contact avec d’autres est suffisant pour déclencher les pensées obsédantes. Si tenir un couteau est un geste banal du quotidien pour le commun des mortels, cela ne le sera pas pour l’individu qui souffre de phobie d’impulsion. 

Des idées peuvent lui traverser la tête comme poignarder son proche, l’égorger ou le blesser. Ces idées en plus d’être récurrentes sont violentes. Ce qui traduit une peur irrationnelle de la victime. Il est rare de noter un passage à l’acte de la phobie d’impulsion. Ce ne sont pas des pensées que le patient mettra à exécution. 

La période d’apparition de ce trouble est très variable. Si pour certains cela se produit après un évènement traumatisant, d’autres le vivent après un grand changement de leur vie. C’est le cas par exemple chez les femmes qui accouchent nouvellement. Le déséquilibre hormonal auquel elles sont sujettes est un facteur qui peut déclencher ce trouble. On parle donc de phobie d’impulsion post partum. Ici comme dans tous les autres cas, la peur est constante. Toutefois, la nouvelle maman a une peur irrationnelle de faire du mal à son enfant. 

Comme pensées obsédantes, elle peut avoir comme idée d’étrangler son bébé ou le noyer. Elle peut également craindre des abus sexuels sur ce dernier. Les idées se multiplient et sont les unes aussi violentes que les autres. Toutefois, pour certains professionnels, ce sont des pensées qui surviennent surtout quand la mère éprouve un amour très fort pour son enfant. Elle a donc peur de lui faire le moindre mal. La mère n’attaquera néanmoins pas son enfant bien que les pensées soient présentes. 

Selon la récurrence des pensées invasives, le patient aura plus tendance à se remettre en question. En effet, la victime peut continuellement se demander « s’il est normal ». Il n’y a pas de doute quant au fait que l’individu qui souffre de phobie d’impulsion a une perception négative de sa propre personne. Il passera son temps à se rassurer auprès de ses proches pour être sûr de ne pas avoir commis l’irréparable. Pour cela, il peut passer son temps à leur demander s’il n’a pas commis un acte odieux, juste pour se rassurer.

Les causes de la phobie d’impulsion sont nombreuses et varient d’un individu à un autre. Les plus connues sont les facteurs génétiques. En effet, les prédispositions génétiques sont grandement impliquées dans la récurrence de ce trouble obsessionnel compulsif. Un parent ayant souffert de ce mal prédispose ses enfants à en souffrir. 

Cependant, les risques d’avoir la phobie d’impulsion à travers les parents vont dépendre du lien du patient avec ceux-ci. Plus il est proche du parent, plus les risques sont grands. Des parents directs (père et mère) élèvent la chance à plus de 40 % contre 5 à 10 % pour les parents éloignés (grands-parents, tante, oncle, etc.). 

Comme vous pouvez vous en douter, le facteur génétique ne définit pas exclusivement l’origine de la phobie d’impulsion. Même si un individu n’a pas d’antécédents familiaux, il peut quand même souffrir de phobie d’impulsion. Cet état de choses s’explique par le déséquilibre chimique dans le cerveau. La dopamine et la sérotonine sont deux hormones qui apaisent et procurent la sensation de bien-être. Lorsque la sécrétion dans le cerveau n’est pas équilibrée, ce dernier se met en état d’excitation. 

La tension dans le cerveau augmente, car le flux d’information n’est plus régulé, ce qui induit ces pensées. La sécrétion de ces hormones peut être influencée par différents facteurs. Il s’agit des faits marquants avec de grands traumatismes. Il peut s’agit d’un viol, d’un accident, la perte d’un être cher, etc. Selon la sensibilité de chaque individu, ces faits peuvent perturber la production de ces hormones d’apaisement. Par ailleurs, certaines pathologies peuvent également faciliter l’occurrence de la phobie d’impulsion. C’est le cas par exemple de la bipolarité. 

Ceux qui peuvent facilement souffrir de dépression sont également prédisposés à souffrir de ce trouble obsessionnel compulsif.  

Les individus qui souffrent de phobie d’impulsion évitent le contact avec l’extérieur, ce qui agit sur leur qualité de vie. Pour le grand stress qu’induit ce type de trouble, le traiter est impératif. Les victimes ne sont donc pas condamnées, car il est possible de s’en remettre. Néanmoins, l’aide d’un psychiatre sera nécessaire. 

Après un diagnostic, le professionnel de santé saura accompagner la victime de façon plus optimale. Généralement, la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) se trouve être un bon moyen de traitement. Le but d’une telle thérapie n’est pas d’agir sur le mal lui-même en le traitant, mais d’accompagner le patient à accepter ce dont il souffre. 

Pour cela, des séances d’exposition progressives seront nécessaires. Le patient est placé dans une condition qui déclenche ses pensées. Le but est d’y faire face afin de surmonter le mal. À titre d’exemple, le psychiatre peut présenter un couteau à une victime qui ne devra pas s’en débarrasser aussitôt. Mais avant, il est conditionné à affronter ce genre de situation. 

Le professionnel se charge en amont de changer les croyances négatives qu’il a de sa pathologie, ce qui l’amène à mieux l’accepter. En présence d’un couteau, il apprendra à mieux gérer ses émotions et se débarrasser de ses pensées envahissantes. 

La plupart du temps, un traitement médicamenteux de la phobie d’impulsion accompagne la psychothérapie pour optimiser la guérison du patient. Dans ce cas, le psychiatre prescrira des antidépresseurs ainsi que des inhibiteurs de la recapture de la sérotonine. Le but est de réguler cette hormone dans le cerveau afin de soulager la victime. 

Les groupes d’écoute sont également des options intéressantes en ce sens qu’ils font sortir la victime de son isolation. Les patients vont généralement éviter de parler de leur trouble par peur d’être incompris ou mal jugés. Dès lors, appartenir à un groupe d’écoute sera un grand soulagement. Le patient découvre un monde où il ne risque pas d’être jugé. Avec un témoignage sur la phobie d’impulsion fait par une autre victime, il peut apprendre davantage sur la pathologie et mieux l’accepter.  

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